Un enseignement classique
Epris de plus de liberté, à dix-huit ans, il entre à l’école des beaux-arts, élève libre dans l’atelier de Jean Boucher.
L’enseignement qu’il reçoit est solide, classique. On copie les maîtres anciens pour pénétrer leur vision et leurs techniques. Au Louvre, Moirignot admire surtout Rubens ; ses formes rassurantes, sculpturales, charnelles resteront ses modèles à chaque fois qu’il taillera le marbre et la pierre. A l’école, il se lie d’amitié avec un étudiant grec, Yannis Pappas, qui lui fait découvrir son pays.
C’est une nouvelle révélation par la contemplation d’un art qui avait su concilier la croyance en l’homme et la conscience du tragique. Cet humanisme et cette conscience de l’au-delà, ne quitteront plus Moirignot, signeront son art.